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L'Abinn Rea
17 juin 2008

Croquis

Acharnés défaillants dans l'obscurité d'un violent sursaut de lucidité.
L'âme au corps s'élançait joyeuse dans les confins sinistres suintant les ravissements complices.
L'étendue des ouvrages parcourus laissa pantois les rues et avenues déjà dessinées.
La rage sursautait sans attendre la venue nouvelle des vérités perdues dans ce combat sans lunes.
D'éprouver d'immenses distances au sein même de la grandeur du vent, des sentiments vrais et distingués.
La couleur de ces yeux nous bouleversait de ses saveurs léchées par les défunts paralysés au goût jouissif.
Colocataires des grandes espérances de notre haut monde, puissante époque des tribus exploitables dans ces tribulations ruisselantes. Jouissance.
Des pourparlers nous ont abattus, les chants colériques de leurs mauvaises incantations nous bousillent les oreilles.
Les rêves dépassent l'expression limitée des étoiles enfilées par les attentes.
Qu'on brise toute cette merde, l'arrivée sera l'idéal, j'en suis sûr!

Matthieu Brise et Nicolas Marion, le 17 Juin 2008.

miro43

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L'Abinn Rea
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